Les consommateurs Français sont particulièrement sensibles à l’engagement écologique et ont pris conscience qu’il était temps de changer leurs habitudes de vie et de consommation. À tel point que 70 % d’entre eux souhaiteraient avoir accès à des pratiques durables en magasins. Comme le fait très bien Lush avec la mise en place d’ateliers pour confectionner soi-même ses produits de beauté : c’est ludique, c’est joli et c’est fait maison avec des ingrédients sains ou Mr. Bricolage qui réalise, en partenariat avec PEFC, des ateliers DIY (Do it Yourself) en magasin pour sensibiliser sur la gestion responsable des ressources forestières.

Et qui dit pratiques durables, dit aussi services durables. Avec notamment les services de locations de vêtements comme ceux lancés récemment par Gemo et Selfridges ce qui permet de réduire l’empreinte carbone de l’industrie de la mode. Mais aussi Monoprix, qui depuis quelques mois propose la location gratuite de tout type d’objets avec son programme « Je m’appelle reviens ».

Par ailleurs, le tri et le recyclage font aussi partie des axes prioritaires pour 66 % des acheteurs français qui s’attendent à trouver dans les magasins des points de recyclage pour les emballages ou les vêtements usagés. À l’image du nouveau magasin H & M à Islington, dans lequel est proposé un service de collecte et de recyclage de vêtements. Cela permet aux clients de faire don de vêtements de toutes marques lors de leurs achats en magasin.

Enfin, un dernier élément qui s’intègre dans cette approche servicielle et durable : la réparation des vêtements. C’est un point important pour 65 % des consommateurs français qui apprécient trouver des studios de réparation dans les magasins. C’est Uniqlo situé sur Regent Street à Londres qui en fait profiter ses clients avec son atelier RE.UNIQLO, ou Timberland qui a intégré depuis toujours ce service dans ses magasins. Et même Décathlon en Belgique a récemment lancé son propre service de réparation de vêtements et de sacs pour lutter contre le gaspillage. Le but étant de ne pas jeter dès que nos produits sont abîmés mais bien de les faire réparer pour leur offrir une seconde vie.

Avec 70 % des consommateurs français qui veulent une pratique plus durable en magasins, les commerçants ont tout intérêt à prendre en considération leurs attentes du magasin au produit, en passant par les emballages.

Lidl est notamment en train de tester dans deux de ses magasins au Royaume-Uni, du vrac automatisé grâce à une recharge intelligente pour les détergents à lessive. Alors que le suremballage et l’utilisation du plastique sont de véritables fléaux dans l’industrie agroalimentaire, le vrac est une réponse pour réduire cet impact et offre une expérience écologique et économique qui conquiert de nombreux consommateurs. D’ailleurs, le sujet s’applique aussi au retail avec la limitation du recours aux cintres en plastique et jetables par exemple. La palette des actions durables est infinie, chaque retailer peut y prendre sa part.

Tribune signée Valentina Candeloro, directrice marketing international de Mood Media.

 

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