Valentina Candeloro, la directrice Marketing de Mood Media International, nous présente une étude détaillée, du marketing olfactif 3.0.

Qu’ont en commun la Juventus de Turin, la compagnie de taxi G7, Zadig & Voltaire, le Crédit agricole, les concerts d’Indochine, Montblanc ou le métro de Lyon ? Une bonne odeur ! Le marketing olfactif est devenu une tendance généralisée, plus aucun lieu n‘y échappe, étape 1 du récit du marketing olfactif, un des trois piliers de l’expérience client en point de vente.

La digitalisation galopante de notre environnement pousse les marketeurs à redécouvrir l’importance de solliciter les sens et de les utiliser pour parler aux consommateurs. Si ce phénomène est loin d’être nouveau (on en parlait déjà dans une étude en 1932 !), le marketing olfactif est désormais devenu incontournable, le nez des clients devient le centre de toutes les attentions.

Certaines enseignes ont un statut d’icône en la matière Abercrombie & Fitch le précurseur américain, Nature et découvertes en France, ou l’enseigne britannique Lush ont mis en avant l’odeur comme un argument de vente. Certains secteurs comme le retail ou l’hôtellerie sont aussi précurseurs, on assiste d’ailleurs à la 2ème génération d’utilisation du marketing olfactif et à la sophistication des concepts : fragrances sur-mesure ou ambiances olfactives distinctes dans les différentes zones d’un lieu, à l’image de ce que Mood Media fait pour plusieurs marques dans le monde, y compris les salles de sport Pure Gym en Grande-Bretagne, avec différentes identités olfactives (et aussi musicales) entre l’accueil, les espaces sportifs et les salles de repos.

Mais pourquoi un tel engouement pour l’olfactif ? Parce que ça marche : 75% des consommateurs pensent qu’il est plus probable qu’ils restent plus longtemps dans un magasin s’ils apprécient la musique, les visuels et l’olfactif. Et si ça marche, c’est parce que nos sens offrent un contact direct avec nos émotions et l’odorat est le sens le plus mémoriel. L’anthropologue Annick Le Guérer, spécialiste du sujet, disait ainsi dans Le Figaro Madame :

« L’odorat est très lié aux zones du cerveau associées aux émotions, à l’affectivité, mais aussi à celles de la mémoire. »

Les 6 effets du marketing olfactif :

  • Sentiment de bien-être
  • Identification d’un lieu
  • Évolution d’une image de marque
  • Masquer de mauvaises odeurs
  • Amélioration du CA
  • Fédération d’un communauté

Pour lire toute l’étude, rendez-vous sur la chronique de Siècle Digital !