Un petit air groovy sur des tonalités funk. En gros : juste ce qu’il faut pour hocher la tête et se mettre dans l’ambiance du week-end imminent. La preuve que c’est toujours avec volupté et harmonie que le jeune Néerlandais opère. Et depuis ses débuts en 2003, ça reste un sans fautes. 

Lorsqu’on entend les premières notes de Nobody’s Fault, soit des tonalités de téléphone, on se doute sans trop de surprises, qu’encore une fois le plaisir sera au rendez-vous. Et il nous a fallu moins de quelques secondes pour être envoûtés. Essayez, vous verrez.   

Nobody’s Fault chante la fin d’une histoire d’amour. Personne n’a eu sa part de bonheur, l’idylle s’envole et se termine sans lendemain. Ce désespoir amoureux est accompagné à merveille par un solo de guitare signé Tom Misch, dont l’auteur lui-même est un inconditionnel. Comme quoi, les rencontres musicales ne sont pas toutes le fruit du hasard, mais peut-être de temps en temps d’un coup de note qui ressemble à s’y méprendre à un vrai coup foudre.

La mélodie est accompagnée d’un clip mélancolique, où le temps se fait long, trop long. On y contemple Benny Sings, aux yeux cernés et à l’allure nonchalante, zoner sur des bancs, essayant de chasser son spleen. 

Et comme on l’adore, on a envie de vivre cette rupture pleinement avec lui.